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Korrespondenz von Marie Victoire Jaquotot an Monsieur Le Vicomte
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Autographensammlung van Endert/Engelmann, HHI.2016.G.1001.351
HHI.SLG van Endert/Engelmann Autographensammlung van Endert/Engelmann
Autographensammlung van Endert/Engelmann >> Archivalie – Korrespondenz
1828
An einen Vicomte mit der Bitte, ihre Bemühungen um eine königliche Pension zu unterstützen. Sie habe ihre Arbeit der Nation gewidmet, ohne dafür jemals angemessen entschädigt worden zu sein.
Transkription:
Monsieur Le Vicomte,
Monsieur Le Normand m'a dit hier, que vous l'avez chargé de me demander
comment il se faisait que j'eus écrit à Monsieur Le Duc de Dondeauvellier pour
une affaire qui vous concerne? J'ai répondu à Monsieur Lenormand qu'il n'en n'était
rien; et l'ai prié de vous affirmer que j'en aurais jamais pris cette marche et que je
m'adresserais toujours directement à vous, lorsque j'aurais une demande à vous faire
ou des observations à vous soumettre. J'ai ajouté que le billet qu'il me montrait
me paraissait être de l'écriture de Madame La Marquise de Pastoret qui, aussi que
tant d'autres personnes titrées, m'ont témoignées un extrême intérêt au sujet de
l'affection que j'ai éprouvée encore plus vivement cette année, lors de la Visite
et des distributions solennelles du Roi, au Salon; et lorsque le nombre
l'importance , la perfection, et la variété de caractère des ouvrages que j'avais
exposés devoient me faire concevoir la juste espérance que les faveurs Royales
seraient appelées sur moi. Je lui ai dit: qu'ayant quelquefois l'occasion
de recevoir des lettres de Madame de Pastorel et de lui en écrire lors que je ne peux
avoir l'avantage et de l'avoir, je m’étais entretenue de ce triste sujet avec Elle,
comme on se soulage momentanément d'un chagrin poignant En en causant
avec une personne aussi distinguée par la justesse de son esprit, sa sensibilité,
et ses lumières dans les arts.
Maintenant Monsieur le Vicomte, puis qu cette circonstance m'a mise
dans le cas de vous occuper de moi, ce que d'abord je m’étais interdit et par l'épée
d'accablement dans lequel j'étais restée, et pour ne point vous importuner,
Je prendrais l liberté de vous adresser mes justes réclamations, persuadée,
d'avance, que vous voudrez bien avoir la bonté d'y prêter attention.
L'on me dit: que Mme. Jaquotot, qui la première a ouvert la carrière
de la peinture de porcelaine de haute Style, et qui a poussé cet art au plu
haut degré de perfection; que Mme. Jaquotot qui a conservé au Roi, un
grand nombre des plus précieux chef d'oeuvres de son Musée, non par des
copies dont il faudroit excuser le médiocrité en raison de la difficultée
du genre, mais par des répétitions, dans lesquelles Elle a souvent restitué
ce que le tems avait détruit; copies que l'on reconnoit pouvoir suplléer les
originaux quand ils auront disparus; que Mme. Jaquotot qui a voulu,
non seulement, en elevant ce genre, l'appliquer à tout, depuis les petits
portraits de la collection, jusqu'à la peinture de grande dimension telle que
la tête d'après Vandick; et qui ayant voulu aussi étendre ses moyens
jusqu'à d'après nature, a produit un grand nombre de portraits
originaux que l'on place hors de ligne; on dit enfin, que mme. Jaquotot
qui, de plus, est depuis quinze ans chef d'École, ne peut en raison de son
sèxe, être recompensée de ses longs utiles et couteux services pour les recherches
de quels Elle s'est entièrement ruinée!
Vous permettez moi de vous demander Monsieur le Vicomte,
si, Sa Manificence Royale doit être plus empêchée d’innover dans
cette circonstance qui n’avoit pas été prévue, que je ne l’ai été, moi, en
consacrant mes veilles, ma fortune, et ma vie entière à son Service
pour enrichir mon pays et particulièrement le cabinet du Roi d’ouvrages
qui ne S’étaient jamais faits ?
Veuillez aussi reconnoitre, Monsieur le Vicomte, qu’une grande
partie de mes ouvrages, même de ceux qui ont établis ma réputation,
ne m’ont été payés qu’à vil prix par la manufacture, que ma
passion pour mon art, seule, m’a soutenue, que j’ai tant vû les Grands
et avec d’intéressement et dans les seules vues de la perfection que / c’est ainsi que
Je sens les arts, que jamais aucune idée commerciale et spéculative
n’a eu accès dans mon attelier, ainsi que n’ayant jamais été aidée
et dédomagée du temps immense que je passe sur mes ouvrages et du
déboursés qu’ils me coutent, je suis absolument ruinée. qu’il est
bien trist et même désolant pour un artiste que tout l’institut
place hors de ligne, de ne recevoir au bout de vingt années de travaux
et de succès, aucune récompense !
J’ai trop de confiance cependant Monsieur le Vicomte,
dans vos bienveillantes intentions, pour ne pas attendre de la bonté que
Vous aurez d’appeler l’attention du Roi sur moi, une récompense à la
quelle je crois avoir droit, et dont l’interet que vous m’avez souvent
témoigné, vous aidera à déterminer la nature. plus une fois
Monsieur le Vicomte, vous m’avez demandé ou fait demander, ainsi
que Monsieur le Comte de Gorbis( ?) ce que l’on pourrait faire pour moi,
en équivalent de récompenser honorifique qui me sont interdites ?
Je vous supplie donc de vouloir bien solliciter pour moi un titre
qui me rende la préconnisance que l’on ne peut je crois me contester et
une augmentation de Pension qui me dédommage en quelque
sorte de mes sacrifices d’argent, et qui m’aide à retrouver la
sécurité nécessaire pour reprendre mes pinceaux.
Agréez Monsieur le Vicomte, la nouvelle expression
des sentiments de haute considération de Votre très humble et
obeissante Servante
Vre Jaquotot
peintre au cabinet du Roi
6 mai 1828
P.S. Veuillez excuser la mauvaise écriture de cette lettre Monsieur
Le Vicomte, mais je suis fort mal portante et n’ai point de
secretaire. Je dois vous citer encore Monsieur le Vicomte, pour
diverser personne qui dans cette occasion m’ont témoignées un instant
tout particulier Monsieur Le Duc de Danmark (Charles) et Monsieur
le Comte de Pradel. Je crois devoir vous en prévenir dans les
où la beinveillance dont ils m’honorent m’aurais engagée
vous entretenir de moi et je n’ai pas voulu que l’on puisse
croire que je les y avais incités.
Beiliegend ein eigenhändiges Verzeichnis : « Collection de Peintures sur porcelaine d’après plusieurs des
Principaux Classiques, par Mme. Victoire Jaquotot premier peintre
sur porcelaine du Roi de France ; et premier peintre attaché à la Manufacture
Royale des Porcelaines de Sèvres, 1 S. gr.-4°.
Die Bundeszentralkartei (BZK) ist das zentrale Register des Bundes und der Länder zu den durchgeführten Entschädigungsverfahren. Bei der Aufnahme eines Verfahrens in die BZK wurde zur eindeutigen Identifizierung eine Nummer vergeben. Diese BZK-Nummer bezieht sich nicht auf eine Person, sondern auf ein Entschädigungsverfahren: Hat eine Person mehrere Ansprüche geltend gemacht (z.B. für sich selbst und für Angehörige), liegt im Normalfall für jedes Verfahren eine eigene BZK-Nummer vor. Häufig wurde als BZK-Nr. schlicht das Aktenzeichen der jeweiligen Entschädigungsbehörde übernommen.
Diese Nummer ist für eine Anfrage im entsprechenden Archiv wichtig.
Delikt nach NS-Justiz
Handlungen, die im Nationalsozialismus überhaupt erst kriminalisiert wurden (z.B. Heimtückegesetz, "Judenbegünstigung") oder die die NS-Justiz in verschärftem Maß verfolgte (z.B. Hochverrat).
Verfolgungsgrund
Die hier angegebenen Gründe orientieren sich am Wortlaut der in den Quellen genannten Verfolgungsgründe.
Rolle im Verfahren
„Verfolgte Person“ meint eine Person, die einen Entschädigungsanspruch für einen Schaden durch NS-Verfolgung geltend machte. Wenn der Antrag nicht von der verfolgten Person selbst, sondern von einer anderen Person gestellt wurde, so wird diese als „antragstellend“ angegeben und ihre Beziehung zur verfolgten Person, soweit vorhanden, vermerkt. In den Quellen wird die verfolgte Person mitunter als „Geschädigter“, die antragstellende Person als „Anspruchsberechtigter“ bezeichnet.
Suche im Archivportal-D
Weitere Archivalien zu dieser Person über die Wiedergutmachung hinaus können Sie eventuell im Archivportal-D finden.
Nähere Angaben zum Verfolgungsgrund
Ergänzende oder spezifischere Angaben zu Mitgliedschaft, Gruppenzugehörigkeit bzw. Gruppenzuschreibung, die Anlass für die Verfolgung war.